Ce n’est plus un secret pour personne : la France regorge d’espaces naturels somptueux. Massifs gigantesques, plages de sable fin, sommets escarpés, lacs bleu azur, forêts profondes… Autant de lieux séduisants qui nous permettent de fondre l’imaginaire du dépaysement dans celui de la proximité.
Mais comment éviter de surcharger, et donc de détériorer ces espaces naturels ? La question devient urgente. Pour y répondre, nous avons imaginé Recto Verso, une carte qui recense plus de 800 points d’intérêts en France et une méthode simple pour organiser vous-même vos aventures en pleine nature, en rando ou à vélo.
Ainsi, chacun tracera son propre itinéraire et retrouvera le goût de la véritable aventure. Pour vous mettre en jambe et vous donner des envies d’ailleurs, voici une sélection de destinations explorées par la communauté et présentées sur la carte.
Les espaces naturels de France (et d’ailleurs) sont des lieux sensibles. Avant de partir, veillez à bien vous renseigner pour respecter les règles en vigueur dans les zones concernées. Lisez le Code de l’Aventure Responsable pour trouver toutes les bonnes pratiques et consultez la réglementation du bivouac en France si vous avez prévu de dormir dehors. Bon voyage !
La réserve naturelle nationale des Hauts-Plateaux du Vercors se situe en Auvergne‑Rhône‑Alpes. Elle protège la zone des hauts plateaux constitués d’alpages, de forêts, de dalles calcaires et de falaises. Créée en 1985 sur une superficie de 17 000 ha, elle englobe 10 % du territoire du Parc naturel régional du Vercors. Elle est aussi la plus vaste réserve naturelle terrestre de France métropolitaine. Rien que ça.
Victor Hugo, déjà, le décrivait comme un « objet impossible et extraordinaire ». Il est inscrit depuis 1997 au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO. Situé à la frontière franco‑espagnole, au cœur du Parc National des Pyrénées, le Cirque de Gavarnie est le petit Yosemite français. Et pour cause : ses gigantesques parois calcaires et sa cascade de 422 mètres (l’une des plus hautes d’Europe) font le splendide du lieu. Entouré de seize sommets de plus de 3 000 mètres, il ravira les cœurs des amoureux de randonnée et d’ascensions.
La Vanoise est le premier parc national français, créé en 1963. Situé en Savoie, entre les hautes vallées de la Maurienne et de la Tarentaise, il enveloppe 107 sommets culminant à plus de 3 000 mètres. Parmi eux subsistent de nombreux glaciers. Son cœur de 530 km² propose plus de 400 kilomètres de sentiers balisés. On peut y rencontrer une faune très riche : bouquetins, hermines, chamois, marmottes, aigles royaux, gypaètes barbus, trétras‑lyre… La flore n’étonne pas moins par sa richesse, avec plus de 1700 espèces, soit un tiers de la flore de France métropolitaine.
Le désert de Platé est une curiosité géologique du massif des Fiz, en Haute-Savoie. Plateau de 2 000 hectares recouvert par l’un des plus vastes lapiaz d’Europe, il n’est accessible qu’à pied. Le fouler, c’est comme « marcher sur un glacier pétrifié », « sur la lune ». Véritable balcon calcaire suspendu, il offre un terrain pour la randonnée sur des pentes plus ou moins raides et un paysage de fissures et de rigoles. Sur ces roches nées dans l’océan, on passe un torrent, on arpente la forêt via l’unique sentier du site.
Le saviez-vous ? Un lapiaz est un ensemble géologique de fissures formées à la surface des roches calcaires par le ruissellement des eaux de pluie qui dissolvent la roche.
Les Bauges forment un massif préalpin à cheval sur les départements de la Savoie et de la Haute‑Savoie. Baigné par l’eau alimentant les lacs d’Annecy et du Bourget, il bénéficie d’un patrimoine géologique remarquable. Si le point culminant ne dépasse pas les 2 200 mètres d’altitude, ses sommets sont loin d’être des « montagnes à vaches » (expression locale) ! Quelques jours à la découverte des 14 villages qui s’étendent sur ce cadre de montagne préservé, quelques jours à la découverte de paysages de prairies au fond desquelles coulent des « nants ». On se laisse aller à l’aventure, qui commence ici par goûter aux produits du terroir issus des alpages et des coteaux.
Le saviez-vous ? Les nants désignent des torrents dans des vallons encaissés. Dans les Bauges, ils sont historiquement pourvoyeurs d’énergie pour les forges et clouteries.
Les Cévennes forment une chaîne montagneuse du Massif central, située entre les départements de la Lozère et du Gard. Les hautes terres granitiques du mont Lozère côtoient les majestueuses forêts de l’Aigoual et les vastes plateaux calcaires du causse Méjean. Le paysage dominé par des terrasses en pierre sèche est composé de crêtes acérées, de vallées profondes et moins profondes. Les Cévennes composent un espace préservé qui peut se vanter d’être l’un des endroits les moins peuplés de France. On se perd sur des chemins tortueux, bercés par la douceur du Sud et ses odeurs de garrigue.
Les Montagnes du Jura s’étendent sur trois départements — Le Doubs, le Jura et l’Ain — et forment une frontière naturelle entre la France et la Suisse. Bulle préservée de nature sauvage, cette « région des Lacs » offre une autre façon de vivre la montagne. Le Jura est en effet moins touristique que d’autres destinations outdoor plus « classiques ». On y vient pour son charme si particulier, rustique et authentique, autant que pour pour ses paysages et ses spécialités iconiques. Torrent, gorges, forêts touffues et cascades y forment comme une trame.
Nichée au cœur de la côte picarde, la baie de Somme est réputée pour être l’une des plus belles au monde. Sur ces 70 kilomètres de côte, les falaises de craie blanche à Ault laissent place aux cabines colorées de Cayeux. L’ambiance joliment désuète du Crotoy côtoie le sauvage des dunes de Fort Mahon. L’œil bien ouvert, on guette une petite tête curieuse au milieu des flots : phoques et veaux marins sont ici protégés et bullent sur le sable mouillé. Quand le soleil part se cacher derrière l’horizon, on s’installe sur les dunes pour profiter du spectacle. Galets bruyants, mouettes braillardes, odeur d’iode et brise marine… On respire !
La chaîne des Puys compte environ 80 volcans dont les célèbres puy de Dôme ou puy du Pariou, âgés de 95 000 à 8 400 ans. Explosions puissantes, nuées ardentes et coulées de lave gigantesques ont laissé place à de paisibles collines verdoyantes aux cratères majestueux. Cet espace naturel, inscrit à l’UNESCO, s’étire sur plus de 45 kilomètres dans le nord du Massif central et regroupe toutes les formes de volcanisme. C’est d’ailleurs ici que la volcanologie est née. Entre les sommets, ce sont de vastes plaines et plateaux qui s’étendent à perte de vue et des petits villages de caractère perdus dans cet océan vert.
En Corse du sud se dressent d’imposantes murailles rocheuses aux formes dentelées. Des pics déchiquetés, des roches colorées du rouge clair au gris sombre et ponctuées de pins tordus par le vent… À la fois massif, col et forêt, Bavella est un haut lieu de la montagne corse qui résume les particularités du relief de l’île et la richesse de ses paysages. Les Aiguilles de Bavella dominent le Parc Naturel Régional de Corse de leurs 900 mètres de haut. L’endroit est revêche, souvent venteux, hostilement beau… et le panorama, entre ciel et mer, à couper le souffle.
Le Queyras est une vallée du département des Hautes‑Alpes. C’est également un parc naturel régional délimité au nord et à l’est par la frontière avec l’Italie. Avec 2 500 habitants, 2 500 chamois et 2 500 espèces de fleurs, le Queyras est un petit havre de paix, à l’abri du reste du monde. Les Hommes vivent en harmonie avec cet environnement exceptionnel marqué par le pastoralisme. Le soleil rayonne plus de 300 jours par an sur ces vallées verdoyantes qui laissent place, au détour d’un virage, à des montagnes acérées, des forêts de mélèzes, des hameaux et villages, de profondes gorges ou des paysages lunaires…
Un océan de verdure, des sommets arrondis, des ruines, des châteaux et des kilomètres de sentiers de randonnée… Au Sud du massif vosgien, le parc naturel régional des Ballons des Vosges s’organise autour des Hautes Vosges. Il comprend 14 sommets de plus de 1 300 mètres d’altitude. Le plateau des Mille étangs est la seconde grande richesse naturelle des Ballons des Vosges. Sur ce vaste territoire, les paysages remarquables foisonnent, entre hautes chaumes, tourbières, cours d’eau, lacs, hêtraies‑sapinières ou encore pelouses calcaires. En arrivant à vous fondre dans la nature, vous aurez peut‑être la chance de croiser la route d’un grand tétras, d’un troupeau de chamois, voire d’un lynx ou même d’un loup, qui a récemment fait son retour dans le massif.
Vous connaissez notre amour pour Fontainebleau… Et pour cause : c’est ici que sont nées bien des activités outdoor. Les tous premiers sentiers pédestres balisés au monde y ont été tracés dès 1842. Les plus grands aventuriers sont venus s’entrainer ici en vue de leurs épopées sur les plus hauts sommets. Avec plus de 22 000 hectares, la forêt de Fontainebleau est le plus grand espace naturel d’Ile‑de‑France. Sous ces vastes étendues de chênes, de pins et de bruyères, le sol est tour à tour fait de roche, de sable et de terre. Les sentiers boisés se perdent dans des chaos de blocs de grès, rochers aux formes étranges façonnées par la mer, le vent et le temps. Une vraie bulle de nature préservée, à quelques encablures de la capitale.
Le Néouvielle est un massif situé dans le département des Hautes‑Pyrénées, en région Occitanie. Sa partie est est occupée par la réserve naturelle nationale du Néouvielle. Créée en 1936, elle est l’une des premières de France et occupe une surface de 2 313 hectares d’une grande richesse. Les pins à crochets battent des records de longévité et d’altitude, on recense plus de 570 espèces d’algues et plus de 70 lacs et « laquettes » aux eaux limpides qui dessinent un paysage idyllique aux pieds des sommets pyrénéens. Le tout rythmé par le sifflement des marmottes et le chant des multiples espèces d’oiseaux qui cohabitent paisiblement ici.
Explorer la presqu’île du Cotentin, c’est comme se payer une virée en Irlande, le ferry ou l’avion en moins ! Situé au nord du département de la Manche et réchauffé par le Gulf Stream, le Cotentin recèle une nature souvent intacte, des jardins extraordinaires et des plages infinies. Aux côtés d’une Manche tantôt paisible, tantôt féroce et brumeuse, on arpente ce petit coin sauvage de la côte normande. Les paysages sont à la fois doux et rugueux, aussi contrastés que les couleurs du ciel et de la mer : des terres marécageuses du Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin aux bocages du Nord, en passant par les falaises et rochers déchiquetés de la presqu’île de la Hague.
Le Parc national du Mercantour est sans doute l’un des plus sauvages et des plus variés PN de France. Adossé à la frontière du Piémont italien, le massif du Mercantour est le dernier promontoire de l’arc alpin au sud, avant sa brutale plongée dans la mer Méditerranée. Une situation particulière, entre mer et montagne, qui confère un caractère unique et original à cet espace exceptionnel qui s’étend sur pas moins de six vallées alpines. Dans la vallée de la Vésubie, la nature règne sur le massif cristallin. Point culminant du département, le Gélas domine des vallées verdoyantes et forestières qui abritent une faune exceptionnelle. En passant par la Gordolasque, on atteint la Vallée des Merveilles dont le paysage glaciaire est parsemé de couleurs irréelles et de gravures rupestres bien mystérieuses…
Quand on évoque la Seine, les quais parisiens nous viennent souvent en tête. Pourtant, le deuxième plus long fleuve français traverse une dizaine de départements sur près de 777 kilomètres avant de se jeter dans la Manche ! Creusée par l’eau pendant des millions d’années, la vallée de la Seine dessine un territoire à part, un coin de nature bien dépaysant mais facilement accessible, aux portes de Paris. De Saint‑Germain‑en‑Laye à Chatou, Vernon, les Andelys, Rouen et jusqu’au Havre, la vallée serpente de grandes falaises calcaires en marais peuplées d’oiseaux, de coteaux, de buttes boisées et de petits villages… Une aventure qu’on vous raconte dans le volume 8 de notre magazine.
Majestueuses, grandioses, spectaculaires… Est-ce même suffisant pour décrire les Calanques (ou « calanche », en corse) de Piana, inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO ? Sur la côte ouest de la Corse‑du‑Sud, elles s’élèvent jusqu’à des centaines de mètres de haut de leur roche rouge caractéristique, leg de l’activité volcanique dans la région. Les variations de température et d’humidité couplées aux embruns de la Méditerranée, aux vents forts et au ravinement des eaux de pluie ont sculpté des formes étonnantes : là un cœur, ici une tête de chien ou château fort. Goélands, cormorans et aigles de mer survolent ce lieu magique. Les îlots et grottes inaccessibles abritent une vie marine exceptionnelle.
Au centre de la Bourgogne se cache un trésor aux espaces naturels variés. 500 000 hectares de nature, 6 grands lacs et des paysages aux airs de terres irlandaises… Bienvenue dans le Morvan ! La plus petite zone de montagne de France n’a rien à envier aux plus grandes. Le Parc Naturel Régional du Morvan, créé en 1970, est une zone Natura 2000, un réseau européen de sites naturels ou semi‑naturels à grande valeur patrimoniale. Ici la flore, la faune et les habitats naturels sont d’une rare richesse. Personne en vue, téléphone éteint : dans ce labyrinthe de vert, d’eau et de pierre, on prend le temps d’écouter la nature et de se laisser envahir par un doux sentiment de plénitude…
Le Pays basque est un subtil mélange entre deux mondes : l’océan et la montagne. Si la région est bien connue pour ses plages et ses vagues, son arrière‑pays cache des coins de nature tranquille et des paysages à couper le souffle. De quoi s’y perdre, loin de la foule estivale. En s’enfonçant dans les terres, on découvre des petits villages montagnards authentiques. Ses maisons blanches aux volets rouges ou vert se détachent au milieu des champs de piment d’Espelette ou des vallées verdoyantes. D’épaisses forêts en sommets accessibles, l’endroit est propice à la randonnée. Mis à part des troupeaux de brebis et, parfois, un berger occupé à les rassembler… on est seul au monde.
Perdue au bord de l’Atlantique, la petite et sauvage île d’Yeu ne se laisse pas si facilement aborder. Et pour cause : elle est l’île la plus éloignée du continent après la Corse. Un peu moins de 5000 habitants vivent à l’année sur ce refuge en pleine mer. Sur ce petit caillou vendéen, la côte Sud‑Ouest sauvage offre un paysage de falaises granitiques abritant de petites criques sablonneuses. Sa côte Nord Est dévoile un tout autre paysage de grandes plages et de dunes. L’île d’Yeu se découvre aussi au fil de son histoire de marins solitaires, du Vieux Château battu par les eaux, aux sites préhistoriques en passant par le Grand Phare, fièrement dressé vers l’Atlantique.
Attention, le bivouac est interdit sur l’île : direction le camping à quelques encablures de Port‑Joinville.
Une authenticité typique du massif central et une nature préservée : bienvenue en Aubrac, région naturelle la moins peuplée de France. Ce haut plateau volcanique et granitique aux confins des départements de l’Aveyron, du Cantal et de la Lozère a des airs de l’Ecosse, de l’Irlande ou la Norvège. Vaste steppe de 2 500 km2, elle est ponctuée de puechs (collines), de lacs, de tourbières et de petits abris de bergers nommés « burons ». C’est ici qu’évoluent paisiblement des troupeaux de vaches Aubrac, reconnaissables à leurs yeux « maquillés de khôl ». La région se vante d’abriter l’une des flores les plus riches d’Europe avec plus de 1 000 espèces, des plus communes comme la gentiane jaune, aux plus rares comme les plantes carnivores. La faune n’est pas en reste, avec des chevreuils et des sangliers, des cerfs et des renards, qui trouvent ici un havre de paix.
Les gorges de l’Ardèche forme un des sites naturels les plus remarquables de France. Il allie paysage monumental de falaises couvertes de garrigue et de forêt de chênes verts à un exceptionnel patrimoine géologique et archéologique. L’arche du Pont d’Arc marque l’entrée de ce profond canyon creusé par les eaux turbulentes dans le calcaire. Les méandres s’enchainent sur 32 kilomètres et les parois atteignent parfois 300 mètres de haut ! Depuis 1980, les gorges de l’Ardèche sont classées en réserve naturelle protégeant plus d’un millier d’espèces végétales et animales : aigle de Bonelli, vautour percnoptère, faucon pèlerin… Les gorges de l’Ardèche sont aussi appelées par certains « berceau de l’humanité » suite à l’inscription à l’UNESCO de la grotte Chauvet.
Entre Alpes du Nord et Alpes du Sud, le Pays des Ecrins porte bien son nom. Avec 150 sommets de plus de 3 000 mètres, c’est le deuxième plus haut sommet de France après le Mont‑Blanc. De nombreux glaciers s’y logent et sa célèbre Barre s’élève à 4102 mètres. Des pages d’histoire de l’alpinisme ont été écrites ici. Posé à 1 600 mètres sous l’impressionnante masse du Mont‑Pelvoux (3.946 m) et point de départ de toutes les plus prestigieuses ascensions du massif, dont la Barre et le Dôme, Ailefroide est le deuxième centre d’alpinisme (et d’escalade de bloc) du pays. Le Parc Naturel des Ecrins est aussi l’une des réserves d’eau vive les plus importantes de France. Les grands glaciers — dont le Blanc et le Noir — font les lacs d’altitudes et les torrents de la vallée. La faune s’y développe dans toute sa diversité : le campagnol provençal et le lézard ocellé, espèces méridionales, y côtoient le campagnol des neiges et le lagopède alpin, reliques des dernières glaciations.
Pour que les voyageurs et voyageuses se répartissent sur l’ensemble du territoire, et donc diminuent leur impact sur les espaces naturels, on a recensé plus de 800 autres points d’intérêts en France sur la carte-méthode Recto Verso. Au verso de la carte, une méthode en 8 étapes indique la marche à suivre pour organiser simplement et rapidement vos aventures en pleine nature, du choix de la destination au matériel en passant par le tracé de l’itinéraire. Une bonne occasion de sortir du modèle « clé en main » pour retrouver le goût de la véritable aventure. On vous promet, avec la bonne méthode, c’est bien plus simple qu’il n’y paraît. Rejoignez le mouvement →
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