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Avez vous déjà entendu parler de Sao Tomé et Principe, ce tout petit archipel au large des côtes du Gabon et de la Guinée ? Avant d’ajouter un nouveau Big Wall à sa To Do List, le grimpeur anglais Gareth Leah ne connaissait pas l’existence de ce petit état au climat équatorial et à la végétation luxuriante.
C’est en cherchant sur le net un nouvel objectif de grimpe qu’il est tombé sur la photo de cette gigantesque tour de basalte fièrement dressée entre jungle et nuages, le Pico Cão Grande. Dès lors, l’idée de le gravir ne l’a plus quitté.
Accompagné du très expérimenté grimpeur mexicain Sergio “Tiny” Almada, Gareth Leah a débarqué en début d’été 2016 sur l’île. Personne n’avait remis les pieds sur le Pico Cão Grande depuis la première ascension, en 1972. De quoi exciter la curiosité des deux compères, mais aussi leur compliquer sacrément la tâche.
Eloignés de tout, sans moyens de secours, Gareth « Gaz » et « Tiny » prirent rapidement conscience que si quelque chose tournait mal, ils ne pourraient compter que sur eux mêmes. Tempêtes tropicales, morsures de serpents, maladie, difficultés à se nourrir, les deux grimpeurs n’ont pas été épargnés, accumulant les plans B et les solutions de secours.
Ils mirent près de 15 jours à gravir les 500m de voie du Pico Cão Grande, sans compter deux semaines de préparation au pied de la voie. Les nuits difficiles dans les portaledges, et les longues journées de plus de 14h de grimpe, eurent raison de l’énergie des deux grimpeurs, qui parvinrent totalement épuisés au sommet du Cão Grande, ajoutant ainsi un big wall de classe mondiale à leur liste.
Images : Matthew Parent / Adidas Outdoor
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