Charles-Ferdinand Ramuz, un des plus talentueux écrivains helvètes du 20ème siècle, décédé en 1947, aimait observer les Alpes. Il s’inspirait des montagnes pour imaginer ses récits, tant celles-ci avaient le pouvoir d’entremêler ses sentiments : passion, peur, fascination. Dans l’un de ses nombreux romans, intitulé Derborence, l’auteur décrit l’énorme éboulement qui recouvrit les pâturages de la vallée de Lizerne en 1714. Antoine, le personnage principal, survit sept semaines sous les rochers avant de parvenir à atteindre son village.
Aujourd’hui, c’est le Bureau A qui a souhaité rendre hommage à l’écrivain. Antoine, c’est un petit chalet en bois caché dans un bloc de roche, vestige d’un éboulement passé. Antoine, c’est la précarité alpine, le strict nécessaire à la survie dans cet environnement hostile. Antoine, c’est le back to basic, le normcore appliqué au massif montagneux : cheminée, lit, table, tabouret, fenêtre, rien de plus, rien de moins.
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