En 2023, Aurélien Lardy et trois compagnons se sont lancés dans une traversée de 500 km en totale autonomie à travers l’Alaska. Pendant 50 jours, ils ont tiré des pulkas de 115 kilos, gravi des sommets mythiques et skié des versants escarpés. Leur premier grand défi a été l’ascension du géant glacé d’Amérique du Nord, le Denali. Ce sommet culminant à 6190m, offre la plus grande descente verticale au monde, mais l’atteindre demande vigilance, endurance et capacité à affronter l’imprévu…
Le ski de pente raide est une discipline extrême à la croisée de l’alpinisme et du ski de randonnée. Elle pousse les skieurs à s’engager sur des faces vierges et inclinées à plus de 45°, où chaque erreur peut être fatale. Plus qu’un sport, pour Aurélien Lardy, c’est un langage, une ivresse vertigineuse, une manière d’habiter la montagne.
Formé au ski alpin depuis ses 6 ans, ce Chamoniard s’est peu à peu détourné des pistes balisées, troquant les télésièges et les piquets de slalom pour la liberté des montagnes reculées. Il a appris à lire leurs couloirs glacés, leurs arêtes acérées, et leurs neiges instables. Cette passion l’a progressivement conduit vers des pentes toujours plus raides, des sommets toujours plus hauts — en France, au Kirghizistan ou en Patagonie…
Au printemps 2023, Aurélien s’est lancé avec trois compagnons dans l’expédition la plus engagée de sa carrière : parcourir 500 kilomètres en totale autonomie à travers les terres sauvages d’Alaska. Pendant 50 jours, ils ont prévu de traverser des rivières gelées, de skier sur des versants escarpés et de gravir des sommets mythiques, le tout en tirant des pulkas de plus de 100 kilos depuis l’intérieur des terres, avec l’océan en ligne de mire. Dès le neuvième jour, il vont entamer le premier défi majeur de cette expédition, l’ascension du Denali, ce géant glacé d’Amérique du Nord qui culmine à 6 190 mètres d’altitude et figure parmi les célèbres Seven Summits, les plus hauts sommets de chaque continent.
Pour ceux qui atteignent son sommet skis aux pieds, la montagne promet une récompense rare : la plus grande descente verticale du monde. Mais le Denali reste un sommet isolé, redouté et exigeant, dont l’approche réclame des jours d’efforts, une vigilance constante, et la capacité à faire face à l’inattendu.
Depuis toujours, Aurélien Lardy est habité par le vertige des cimes et l’appel des pentes inexplorées. Formé dès l’enfance au ski alpin, ce Chamoniard a peu à peu délaissé les pistes balisées pour la liberté des montagnes reculées. À travers le ski de pente raide, discipline extrême, entre alpinisme et engagement total, il a trouvé son langage. En France, au Kirghizistan, en Patagonie ou en Alaska, il trace sa voie sur des faces inclinées à plus de 45°, guidé par l’intuition, la maîtrise et un profond respect de l’élément. Plus qu’un sport, pour lui, c’est une manière d’exister, au bord du vide, au cœur du vivant.
Cette expédition est racontée dans le film Les Jours Sauvages, qui retrace cette traversée en autonomie à travers l’Alaska. Un récit d’aventure où l’effort, l’amitié et la beauté brute composent une immersion rare au cœur du grand nord.
Cet épisode a été réalisé par Thomas Firh, accompagné par Inès Cochard. Le récit a été présenté par Clémence Hacquart. La musique est composée par Nicolas de Ferran. Chloé Wibaux s’est assurée du montage, et Antoine Martin du studio Krispy Record du mixage.
La saison 8 du podcast Les Baladeurs est soutenue par Columbia.
© Aurélien Lardy, Alexandre Marchesseau.