Après ses études, Florence Debove a choisi de quitter le chemin tout tracé pour devenir bergère et retrouver le grand air. Après avoir apprivoisé ce métier, elle a organisé ses étés pour les passer en estive, seule avec son troupeau, à la recherche de pâturages frais en altitude. En juin 2019, elle partait pour quatre mois dans les Pyrénées : un été à veiller sur ses 350 brebis, à travailler sans relâche, mais surtout à s’ancrer profondément dans le paysage. Une expérience profonde et intime, au milieu du brouillard et des dangers de la montagne.
Dans un monde où tout s’accélère, où les saisons se confondent et les habitudes se perdent, certains choisissent encore de mener une existence à contre-courant. Et de s’accorder au rythme du vivant.
Parmi ces choix de vie, il existe un métier que le temps n’a jamais effacé : celui de berger. Une profession vieille comme le monde, enracinée dans la terre, où chaque geste porte la mémoire des anciens. Un quotidien bercé par le son des cloches du troupeau, le murmure des prairies et l’écho des montagnes.
Devenir bergère, c’était la vocation de Florence Debove. Élevée à la campagne, elle a longtemps suivi le chemin des bancs de l’école, avant de tout quitter pour retourner au grand air. Peu à peu, elle a apprivoisé ce métier, depuis le fond des bergeries jusque dans les hauteurs des montagnes où, chaque été, elle part habiter avec son troupeau, en quête de fraîcheur alpine et de pâturages verdoyants.
En juin 2019, Florence part pour quatre mois sur une estive dans le Val D’azun, au coeur des Pyrénées. Installée dans une cabane nichée entre les crêtes, sa mission est claire : veiller précieusement sur 350 brebis, les guider, les soigner et les protéger des dangers du massif, afin de les ramener saines et sauves à la fin de la saison. Une vie choisie, profondément ancrée dans la nature, mais une vie exigeante, où chaque jour amène sa part d’inattendu.
Bergère et autrice, Florence Debove vit et travaille dans les Pyrénées. Après des études en travail social et plusieurs voyages en solitaire, elle choisit la montagne et l’élevage comme mode de vie. Depuis 2015, elle passe ses étés en estive avec ses brebis, entre alpages et solitude choisie. En parallèle, elle tient des carnets mêlant écriture, dessin et gravure, pour raconter le quotidien pastoral et la beauté brute des paysages.
Cet épisode a été réalisé par Thomas Firh, accompagné par Inès Cochard. Le récit a été présenté par Clémence Hacquart. La musique est composée par Nicolas de Ferran. Chloé Wibaux s’est assurée du montage, et Augustin Bretillard du studio Wild Times Record du mixage.
La saison 8 du podcast Les Baladeurs est soutenue par Columbia.