Au cours de ses études en architecture, Aude Windeck réalise un projet de recherche sur les spécificités physiques du désert d’Atacama au Chili. Dans cette région, réputée comme l’une des plus arides de la terre, l’absence presque totale d’humidité et de pollution lumineuse offrent des conditions d’exception pour observer les astres. Pour approfondir leurs travaux, Aude et ses camarades vont se rendre dans ce désert hostile afin de visiter les immenses télescopes qui observent les étoiles et tentent de percer les mystères de l’univers.
Sur place, Aude Windeck découvre un paysage envoûtant et apocalyptique, où la sécheresse des grands espaces désertiques se confronte à la verticalité des montagnes qui les entourent. Pour atteindre les observatoires perchés sur les montagnes, elle doit faire face au manque d’oxygène. A plus de 5000 mètres d’altitude, ces énormes machines à la pointe de la technologie ont trouvé leur place dans cette zone si hostile à l’homme.
Au crépuscule, le désert d’Atacama semble se métamorphoser. Le ciel se met à briller avec intensité et l’aridité s’estompe pour laisser place aux merveilles de l’univers. Face à cette immensité se pose l’éternelle question de notre présence en ces lieux. Sous la lumière de ces milliards d’étoiles, les astronomes du mont Paranal tentent chaque jour d’en apprendre davantage sur l’espace infini qui nous surplombe. Là, à 2600 mètres d’altitude, se dressent les quatres coupoles de 35 mètres de haut qui abritent le VLT (Very Large Telescope) de l’Observatoire européen austral. Ces bijoux technologiques capables de discerner des objets 4 milliards de fois moins lumineux que les plus faibles perçus par l’œil humain, scrutent l’univers à travers l’atmosphère la plus pure de la planète.
Après plusieurs jours à arpenter le désert pour visiter les observatoires, Aude Windeck a le privilège de passer une nuit dans l’un de ces immenses dômes du mont Paranal. Découvrir ces géants d’acier de l’intérieur la plonge dans une atmosphère exceptionnelle. Elle semble flotter dans l’espace infini qui la surplombe. Cette expérience unique lui fait prendre conscience que si cette obscurité est parfois oppressante, elle est de plus en plus rare à trouver dans un monde où la pollution lumineuse est omniprésente.
Dans ce 41 ème épisode du podcast les baladeurs, Aude Windeck, nous raconte son voyage dans le désert d’Atacama à la rencontre de ces immenses télescopes. Pour peut-être, mieux comprendre l’immensité de l’univers qui l’entoure. Elle y découvre ces outils scientifiques isolés qui aident l’Homme à mieux comprendre l’immensité de l’univers qui l’entoure.