Le réalisateur Timothée Lambrecq nous emmène
dans les meilleurs lieux de la baie des fumées.
[dropcap]T[/dropcap]imothée Lambrecq, né en 1992, est un réalisateur et photographe français installé à Reykjavík. Aventureux, réservé et facile à vivre, il aime avant tout les voyages, les burgers et la musique. L’oisiveté n’est pas de son goût, tout comme trainer sur Tinder ou l’existence des Stan Smiths. Comme tout amoureux de photo, son moment préféré de la journée est lié à la lumière : au petit matin ou au coucher du soleil. Sa ville idéale : un mélange de Reykjavík, Berlin et Montréal.
Une ville à taille humaine entourée de paysages fabuleux et habitée par des personnes créatives, relax et faciles à vivre.
Je fais du vélo autant que possible. Quand le temps est clément, je fais du skate, et s’il fait trop froid, il y a toujours le bus, plutôt pratique.
Le cœur de la ville, c’est le quartier 101, c’est là où la magie opère et où tout peut se faire à pied. Sinon j’avoue que la piscine du quartier 107 est ma préférée.
En juin pour le solstice et le soleil de minuit, ou en novembre pour le festival Iceland Airwaves, qui transforme la ville en un complet terrain de jeu musical (et c’est la bonne période pour observer les aurores boréales).
Stofan Café. C’est comme à la maison, et les canapés sont encore mieux que chez soi. Tu peux y travailler ou juste chiller, et même y boire un café. Personne ne te mettra dehors pour squattage abusif. Et si tu veux retomber en enfance, tu peux tester les jeux de société. Sinon pour apprécier un vrai bon café de qualité, gare ton vélo devant Reykjavik Roasters, le spot incontournable des «caféophiles».
Le Laundromat Cafe. Un lieu unique à Reykjavík (même s’il en existe plusieurs au Danemark) où la décoration sur le thème du voyage t’aide à préparer le reste de ton trip en Islande. Et pendant que tu savoures un grilled-cheese ou un brunch, tu peux mettre tes vêtements à laver au sous-sol. Un vrai spot de voyageurs !
Tommi’s Burger Joint (Hamborgarabúllan) ! Plus besoin de le présenter, c’est un classique. Et en bonus : tu vas pouvoir mettre des couronnes (monnaie locale) de côté.
Le duty free de l’aéroport (ahah), probablement le seul endroit où c’est une bonne affaire, le véritable 24/7 happy hour !
Prikið (après minuit, quand les barmans font balancer les lampes au-dessus des gens) si tu n’as rien contre une petit piste de danse un peu bondée. Un sanctuaire pour les locaux qui viennent principalement y écouter du hip-hop. Si tu préfères l’électro, Paloma, ça marche aussi. N’oublie pas d’aller faire un tour au sous-sol, « underground » dans tous les sens du terme.
Húrra. Pas très grand mais en général une bonne programmation assez variée. Tous les artistes locaux connus sont passés par cette scène.
Spúútnik. Un savant mélange de vintage à la mode islandaise. Le staff est très sympa et vous les reconnaitrez sûrement de la veille à Prikið.
Hallgrímskirkja, une église moderne, sans hésitation le plus haut point de vue de la ville. Panorama à couper le souffle.
Le phare de Grotta. Peut-être mon spot préféré (et plus du tout secret), avec une source chaude pour détendre tes pieds une fois arrivé là-bas.
Le Cercle d’or. Touristique mais toujours aussi impressionnant. Pour changer un peu, direction Stykkisholmur, un petit village de pêcheurs à l’Ouest.
Un pull typiquement islandais (complètement winterproof) testé et approuvé depuis des générations. Ou sinon ramène de la viande de requin faisandé pour ton pire ennemi.
Super dur de n’en choisir qu’une, vu que tout le monde produit des morceaux de qualité, mais Roll Up par Sturla Atlas est sans aucun doute en haut des classements.
Beginner’s Icelandic ? Bonne chance…
Backyard. Un documentaire qui donne un aperçu de l’ambiance musicale locale.
Unnsteinn Manuel Stefansson, une future légende.
Photos par Timothée Lambrecq (@moussti)
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